Réunion à Andoy du Club ULM

Publié le par Anne Oger

J'ai participé à la réunion du Club de vol paramoteur PARA NAM, qui s'est tenue à la salle Lizée ce vendredi 10 novembre.
Etaient présents trois responsables du club: J-P.Epis, P.Soleil et F.Sana... ainsi que F.Laloux, Echevin des Sports.
Une trentaine de personnes avaient fait le déplacement, mais l'invitation destinée aux habitants n'avait été distribuée que le lundi. J'étais moi-même accompagnée de Tanguy Auspert.
Les organisateurs ont d'abord insisté sur le règlement intérieur qu'ils ont déjà amendé et qu'ils jugent très strict, alors que la loi ne le leur impose pas. Les membres du club s'engagent à rester dans des zones de survol bien définies, à monter au dessus du terrain, à emprunter des couloirs fixés en dehors des habitations. Les bruits disparaissent lorsque les engins sont à une altitude de 300, 400 mètres. Ils ont insisté aussi sur le fait que les adhérents au club étaient brevetés et assurés.

A suivi une série de réactions.
Ces règles ne sont pas respectées. Un couloir de survol passe bien au-dessus de trois maisons (dont celle de P.Bodart), les habitants de Quinaux voient des engins passer au-dessus de leur tête, les membres du club volent parfois dès le lever du soleil jusqu'au coucher, surtout le week-end quand il fait beau, au moment où les gens ont envie de se détendre dans leur jardin...Le bruit est insupportable, car ces engins volent à basse vitesse (30KM/H) et mettent donc beaucoup de temps avant d'être en altitude. Ils tournent autour du terrain jusqu'à ce qu'ils n'aient plus de carburant... Quid des risques?
- Une ligne à haute tension est proche de l'autoroute...
- Une réserve de carburant à quelques mètres,
- Une réserve de gaz dans le couloir de sortie... (anciens Ets Grofils)

Les responsables se sont voulus rassurants: ils ont déjà exclu un de leurs membres et sont prêts à négocier: ils ont déjà imposé que les vols se terminent une demi-heure avant le coucher du soleil, ils sont prêts à interdire les vols avant 9H du matin.
Mais il leur est difficile de tout contrôler,puisque cela impliquerait qu'un responsable soit tous les jours sur le terrain, avant 9H et jusqu'au soir.
 Des participants qui ont été confrontés au problème à Liernu-Eghezée sont intervenus. Ils ont évoqués l'AR du 15 mars 1954, qui définit ce qu'est un aéronef et, en fonction de cette définition, le paramoteur en est un, et la loi du 25 mai 1999 qui affirme qu'il existe un aérodrome, s'il y a une piste de décollage, et c'est le cas ici. Pour lui, le club est illégal.

Ce point a été vivement contesté par les dirigeants du club et par F.Laloux, parlant d'un vide législatif; ce dernier a aussi affirmé, lorsque la question lui a été posée, que le club n'avait pas eu besoin de l'autorisation de la Ville; seule compte l'autorisation du propriétaire du terrain. De plus, il a annoncé que le club serait reconnu par la Ville, le 22 NOVEMBRE PROCHAIN, car il adhère à la Fédération et les membres sont assurés.
Cette reconnaissance vaudra au club des subsides. L'assistance a mal réagi.
Voilà,en gros, ce qui a été dit. La réunion n'a évidemment abouti à rien, en dehors des déclarations de bonnes intentions de la part des responsables du club. Les problèmes restent entiers.

Publié dans Divers

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